mercredi 13 juin 2007

Bruxelles-Shanghai: conclusion

Il ne me reste plus qu'a vous remercier tous pour le suivi regulier et pour le soutien (Tonio et JM, ne pas ajouter gorge svp) que vous m'avez apporte. Quand on est loin de chez soi ca fait rudement plaisir de recevoir tant de messages et tant d'encourragements. Merci aussi a vous tous, vous que j'ai eu le privilege de rencontrer durant ce merveilleux voyage et qui par votre sympathie et votre gentillesse m'avez permis d'apprecier pleinement le sejour.

Je voulais conclure ce blog en ayant une tendre pensee pour mes proches laisses a la maison. Et bien entendu je pense a Valerie aui m'a permi de realiser ce si beau reve. Elle a accepte ce que tres peu accepteraient. Durant un mois elle a ete fidele au poste pour me donner des nouvelles et pour m'encourrager et ce en plus de toute la charge a assumer seule.

Pour terminer, je rentre enfin a la maison; les yeux pleins de reves, l'esprit charge de souvenirs. Enfant, j'avais de nombreux reves, le lac Baikal, l'armee enterree, la Mongolie... Ceux-ci ont ete realises, il m'en reste d'autres, ne vous inquietez pas...

Merci a tous, merci a Gerard et Marie-Jeanne pour leur aide a la maison, Xylos pour les conges et vous mes amis, mes proches, Pat et Jo, Domi et Vava, Vero et Vincent, Tonio, Sylvie et Jean-Marie, Dominiqueski et Jean, Olivier et Jean-Philippe, mes collegues et vous que j'ai oublie de citer. Merci pour votre amitie et a bientot a la maison.

Denier jour a Shanghai: Visite du jardin Wangli et du stade olympique

Voila, c'est la derniere journee de voyage...

Un beau reve se termine, tant mieux, il laisse la place aux autres!


Apres m'etre leve, je vais prendre des pancakes au MacDo (j'en peux rien, c'est trop bon). Pas de bol, aujourd'hui il pleut... Ca doit etre pour me preparer au retour. Ensuite, j'emprunte le metro en direction du stade olympique. Tout est en chantier, mais on peut facilement se faire une idee de ce que ca donnera. Comme toujours en Chine, les choses sont grandioses et monumentales. J'ai l'impression que la devise du pays doit etre: "Quand on aime, on ne compte pas", le site est enorme et l'esplanade qui precede le stade laisse sans voix. Devant cet enorme stade, un monument est deja erige en l'honneur des futurs athletes.




Au detour de ma ballade, je passe dans un petit parc ou pousse des fleurs larges comme la main. Le reste du parc est assez decevant, rien avoir avec le charme bucolique des parcs de Pekins. Ici c'est fonctionnel; de l'herbe, des arbres, point a la ligne. Vous voulez de la verdure, vous en avez et ne vous plaignez pas.






Vers midi, je fais un saut au jardin de Hang Lu, ce jardin a ete offert en cadeau par le fils notable a son pere. Il est assez joli, le seul defaut qu'il aurait, c'est d'etre a peu pres le seul site "historique" de la ville. Donc tous les cars de touristes se donnent rendez-vous sur le parking, pour prendre une photo sans les traditionnels troupeaux menes par leur patre muni de sa fameuse antenne a fleur il faut se lever tot.

Dans les pieces d'eau qui entourrent les batiments des centaines de Kois monstrueux devorrent le pain que leur lancent les passants.







mardi 12 juin 2007

Shanghai jour 2: Visite du quartier chinois et de Pudong

Ce matin, je m'offre une grasse matinee; leve a 08h00 ! Un exploit ! Hier soir, en passant devant le McDo du coin, j'ai vu qu'ils avaient des Pancakes, depuis hier soir j'en ai envie. Delicieux, surtout avec le sirop d'erable... A peine avales, je prends le metro tout proche direction la vieille ville chinoise. Un des seuls buildings est celui de la DB (toujours pour Jojo)... Un peu plus loin, un echaffaudage Made in China, rien que des bambous. Ils ont l'avantage d'etre tres legers, solides et surtout economiques.

J'arrive vers 10h dans le quartier. Il n'a plus grand chose d'original, les boutiques de souvenirs se succedent les unes aux autres. J'en profite pour finaliser mes achats, les negociations sont pas evidentes, je suis certain de me faire rouler. Apres une petite heure, je m'offre une delicieuse noit de coco fraiche a souhait, un vrai regal...


Quand finalement je repars pour l'hotel, l'apres-midi est deja bien entamee. Apres y avoir deposer mes achats, je repars pour Pudong, cette nouvelle partie de la cite. Pour la construire, des dizaines de petits quartiers sont passes sous les chenilles des bulldozers. Une foret de buildings tous plus hauts les uns que les autres. La moitie d'entre eux sont encore en construction, c'est bien la preuve de la jeunesse de la ville. A l'entree de ce coeur economique, la tour de la television "La perle de l'Orient", vue de pres elle n'est pas terrible. Un peu plus loins, le Jin Mao Building. Vous vous en doutez, rien a voir avec les frocs du Grand Timonier. Cette tour est specialisee dans les banques, on y retrouve egalement Fortis. Pour quelques mois encore elle est le plus haut gratte-ciel de Chine, mais plus pour longtemps. A ses cotes, s'edifie un nouveau TsingHoai International Business Center (TiBuC), il depassera les tours jumelles de Kuala Lumpur de 12 etages... Je prends quelques notes a ses pieds, c'est fou ce que l'on sae sent petit. En une grosse heure, je fais le tour de cette zone et je retourne vers le quartier francais ou je loge. C'est assez etonnant de voir dans la ville de temps a autre des allees bordees de platanes ou encore des maison style cottage londonnien.


Pour le singe, impossible de trouver ou je peux en manger, par contre, j'ai trouve une chouette adresse qui propose du serpent, du lezard et de la tortue. On verra demain.


Comme vous le voyez, le temps etait assez couvert aujourd'hui, il fait chaud, lourd et orageux. A mon avis je fais bien de rentrer au plus vite a l'hotel. Une fois dans ma chambre, je range un peu mon sac, je ne sais pas comment tout va rentrer dedans. Ca m'inquiete un peu au niveau du poids pour la douane...

lundi 11 juin 2007

Shanghai: jour 1 Le Bund et Pudong

Apres une nuit plus ou moins agitee, je cours me laver avant le rush de 07h30. Ensuite, je paresse devant la fenetre en regardant le paysage defiler. Les vues ne sont pas exceptionnelles, des rizieres a perte de vue et a l’approche de Shanghai, des industries sur des kilometres.


A l'arrivee a Shanghai, la premiere chose qui frappe, c'est le nombre de gratte-ciel.





Mon premier job est de trouver l'hotel, il se trouve a une vingtaine de minutes en taxi de la gare et mon second job est de changer de l'argent, facile, la banque se trove a cote de l'hotel. Ensuite je me fais un petit Fastfood chinois, delicieux...





En debut d'apres-midi, je prends le metro en direction de la rue de Nanjing, la rue commercante de la ville. Si vous connaissez la rue Neuve a Bruxelles, c'est laq meme chose, mais sur 3Km. Des buidings, des magasins de marques un train touristique, 3 stations de metro, etc. Absolument rien ne fait penser que l'on est en Chine, toutes les plus grandes marques sont presentes.



Je redescends donc cette artere demesuree (comme tout en Chine) en direction du Bund. Il s'agit de l'ancien quartier d'affaires le long de la riviere Huang Pu. De l'autre cote de la rive se dresse le nouveau centre d'affaire; Pudong. Les buidings gigantesques, la Perle de l'Orient (la troisieme antenne la plus haute au monde) et surtout le Nouveau Internationnal Business Center 492m de haut en fin de construction font fasse avec arrogance a l'ancien quartier artdeco au passe colonial. Francais, Anglais, Americains, topus ont laisses leur empreintes ou leur quartier dans la ville. Mais les realisations chinoises ecrasent tout sur leur passage. La skyline renvoie Manhattan au niveau de gadget ! C'est epoustouflant !



Pour rentrer a l'hotel, je fais un detour par les quartiers des artisans, une demonstration de la preparation des grenouilles me fascine... Je vous laisse juges de la maniere rapide et efficace pour preparer les grenouilles (vivantes au depart) a la cuisson. La technique est assez similaire pour les tortues, mais la on utilise une hache pour les fendres en 2... Je sais ce que je vais manger ce soir...
Technique de nettoyage de grenouilles

Xi'Ian jour 2 Visite de l'armee enterree

Reveil a 07h, Muesli, fruits et yaourt pour dejeuner. Ensuite, petite promenade en ville pour passer le temps avant de prendre le bus pour aller visiter le site de l'armee enterree.

Dans les rues, le personnel de chaque entreprise fait la gymnastique matinale. C'est assez amusant de voir les banquiers en uniforme faire des etirements, des petits sauts, etc. Je serai de voir ca chez nous, tout le personnel d'une agence Fortis sur le trottoir sautillant en musique...

09h30, le bus arrive. Font partie du voyage deux hollandais, trois canadiennes et moi. La premiere etape est la visite d'une manufacture de statuettes et de meubles, genial, il y a un shopping apres. Je n'achete rien bien entendu et j'attends peinard que le temps passe. Apres une petite demi heure, depart pour le site-musee de l'armee enterree. L'enceinte qui clot le site court sur plusieurs kilometres, finalement, nous arrivons a l'entree. D'enormes batiments ont ete construits pour proteger le site, le plus grand est celui qui renferme la premiere fosse, celle des fantassins. Je suis surpris du nombre de soldats et surtout par les nuances qui les distinguent tous. Il existe quatre types de soldats, identifiables par leur coiffe, les simples soldats, les sergents, les officiers et les archers. Il y a aussi des chevaux, des chars et des chariots de guerre. Leur etat de conservation est remarquable. Une armee complete semble figee dans le temps. Est-ce la megalomanie d'un seul homme ou est-ce la preuve de l'union entre art et guerre ? Une chose est certaine, on ne reste pas indifferent devant un tel spectacle.




Apres plus de deux heures de visite, nous sommes guides dans un resto, le repas etant compris dans le prix de l'excursion. Comme toujours, hyper copieux (12 plats differents) et meme des frites, a manger avec des baguettes...




Pour terminer l'excursion, nous finissons par un ancien monastere trasnforme en musee. Il presente l'evoluition de la poterie au fil des dynastie. (petite info pour Jojo, les soldats sont de la dynastie Tang et pas Ming).




De retour a l'hotel, je vais faire quelque achats en ville. Les statuettes pesent un poids dingue alors, je me resouds a m'acheter un sac pour l'avion, je finis par acheter quelques babioles et retourne a l'hotel.




Le soir venu, je me rends a la gare, le train demarre a 21h02. Voila la derniere etape du voyage, Shaghai. Nous devrions y etre vers 10h00 le lendemain matin.

samedi 9 juin 2007

Train Pekin - Xi'Ian et premiere soiree a Xi'Ian

J'arrive a la gare de Pekin non sans difficultes, il n'y a pas de metro qui la desserve et donc, je me rabats sur la solution du taxi. Malheureusement, aux heures de pointes pour trouver un taxi il faut se lever tot ou alors ne pas etre presse... Quant au bus, impossible de savoir lequel me menera a destination. Je fouille dans mes guides, je retourne mon plan en tout sens avec mon ticket de train en bouche pour ne pas le perdre. Un monsieur qui passe par la me prend mon ticket, le regarde et en sort un de sa poche, miracle, nous allons a la meme gare. Il me fait signe de le suivre. Je le suis donc dans le bus ou plutot, je m'entasse egalement dans le bus (genial avec le super gros sac a dos...) et apres 1/2 heure nous sommes a destination. Dans la gare, c'est encore pire, il y a une reelle maree humaine. Au moment de l'appel pour notre train 3 a 4 mille personnes se levent comme un seul homme. Inoui !
Avec beaucoup de facilite je trouve mon wagon et ma place, dans le compartiment, 5 hommes sont deja installes. Ils se fendent la poire de me voir debarquer charge comme un boeuf. Il n'arrivent pas a imaginer qu'un touriste puisse avoir l'idee saugrenue de choisir la plus mauvaise classe. Pourtant, je l'aime beaucoup mieux que la premiere.

Toute la nuit, une cacophonie infernale regne dans le couloir et vu qu'il n'y a pas de portes, tout le monde en profite. Plusieurs fois dans la nuit je suis reveille par le bruit, mais dans l'ensemble je dors assez bien. Mes compagnons de route ronflent comme de vieux moteurs, il y a meme un qui emet des grognements de temps a autre. Decide a ne pas me laisser faire, je me recouche sur le dos, je vais leur montrer qu'avec eux ils ont un expert en la matiere, l'honneur de la patrie est en jeu, amis chinois, prenez garde, j'arrive !

A mon reveil, vers les 05h00, je profite du calme passager pour aller faire un brin de toilette. Un bon rasage et un un shampoing me rendent un aspect presentable. Ensuite, je paresse mollement derriere la fenetre a regarder le paysage defiler paisiblement. Deux hommes tirent une charrue de bois et labourent un champs,, des femmes montent des meules de foin, la campagne est brumeuse et les images qui naissent sous mes yeux semblent sorties d'un autre temps. C'est aussi ca la Chine, un pays de contraste et un lieu de choc perpetuel entre la modernite et la tradition.
Au moment ou je redige ces lignes dans mon carnet de notes, je suis l'attraction du wagon; une dizaine de personnnes se penche pour essayer de comprendre ou pour me regarder ecrire dans cette ecriture si bizarre. Pourtant les autorites ont mis en place le Pinwi, cette ecriture est la transcription du chinois avec nos caracteres, mais seulement 2% de la population le comprend. Quant au Chinois traditionnel, une personne sur cinq est capable de le lire.

Tout au long du voyage des hauts parleurs diffusent une musique douce. Elle invite a la reverie et a la paresse. Pendant ce temps les vergers et les champs, les villes et villages defilent sous mes yeux.

Mais comment faire pour savoir si l'on est arrive a destination ?
C'est hyper simple !
A la montee dans le train, la "provodnitsa" echange notre ticket contre une petite carte en plastique. Au fur et a mesure du voyage, elle reveille les personnes arrivees a destination. Qund elle rend le ticket de train (en echange de la carte) cela veut dire que l'on descend a la prochaine halte. Simple et efficace, le risque d'erreur est nul. Et dans mon cas, vu que je suis le seul europeen de ce train, cela ne pose pas trop de soucis.


Des l'arrivee du train, je fonce en taxi a mon hotel. Apres le check-in et la reservation pour la visite de l'armee enterree, je fais un saut a la tour de la cloche et a la tour des tambours Ensuite, retour jusqu'a la gare pour y acheter mon billet de train pour Shanghai. A mon avis je deviens bon, en 5 minutes, tout est fait !


Pour terminer la journee, je me promene dans le quartier musulman de la ville, les echoppes de souvenirs jouxtent les etals des mini resto et des "fast-food" chinois. La soiree se termine, j'ecris ces quelques lignes et je file au lit. Demain, c'est une autre etape importante, l'armee enterree est un de ces lieux que je ne voulais absolument pas manquer, c'est un peu un reve qui se realise. Si je fais les comptes, il ne me reste plus que Machu Pichu et Ayers Rock a faire. Chic alors, je devrai bientot me refaire une nouvelle liste !

vendredi 8 juin 2007

Pekin: suite et fin des visites

Voila, mon sejour a Pekin se termine deja. Voici en quelques lignes le resume des activites de ces deux derniers jours.



Le soir du retour de la grande muraille, j'ai cherche un petit resto sympa ou il etait possible de manger du chien. Tout dabord, je confirme c'etait bien du chien. Le cuistot decoupe la bidoche sur la carcasse sous mes yeux et si c'est un mouton, il a de fameuses dents. 10 minutes de cuisson, quelques legumes et un bol de riz et me voila avec un succulent souper. Bon soyons honetes, le gout est proche de celui du porc et la texture est semblable a du boeuf (aussi filendreuse). C'est assez corriace et je suis certain que les piments doivent servir a masquer certaines odeurs. Je suis a deux doigts d'etre malade quand d'autres clients se choisissent les tripes, je percois quelques effluves proches de celles que nous connaissons quand nous avoms marche dedans... Immonde. Assez bizarrement, je me couche ce soir la en fredonnant la celebre pub: "Ragoutoutou, c'est le ragout de mon toutou. J'en suis fou, Ragoutoutou..." (reference reservee aux +20 ans) En discutant avec le "chef" cuistot, il m'apprend qu'a Shanghai la specialite c'est le singe, je me leche les babines...



Le landemain, leve a 06h00 car au programme il y a la visite du Palais d'ete. C'est la que l'Empereur se rendait avec toute sa cour (+/- 15.000 personnes) lorsque la canicule s'abatait sur la Cite Interdite. Pour changer, je m'y rends en transports en commun, le site se trouve a 12Km du centre. Dans le metro, je me rends compte de la fourmilliere que represente cette ville. A l'arrivee de la rame, c'est la cohue la plus dementielle, je suis en sandales et mes orteilles s'en souviendrons. Ok, je ne suis pas tres doue, je rate le premier et le second metro aussi, impossible d'entrer dans ce magma humain, des que j'arrive, les portes se referment aussitot devant moi. Bien decide a y arriver pour le troisieme je fais comme tout le monde, avant que les portes ne s'ouvrent, je pousse du coude, des epaules et des genoux, mes fesses servent de belier pour renvoyer a sa place le zouave qui essaie de me virer, mon sac a dos (pourtant pas tres gros) me donne un avantage de taille, ils ne savent pas se coller a moi pour m'ejecter. Un pied, ca y est, j'ai un pied dedans. Non les portes se referment. Pas grave se sera le suivant. Finalement il arrive, il est deja plein, plus personne ne peut y entrer. Des l'ouverture des portes, je me rends compte que le corps humain est une masse compressible. Je ne fais rien, je me laisse porter par le ressace, je me retrouve en plein millieu du wagon sans avoir eu l'impression d'avancer. Le seul enorme avantage est qu'il est completement inutile de se tenir. Apres 30 minutes d'immersion totale dans la vie d'une sardine en boite (que je ne regarderai plus jamais de la meme maniere) c'est la delivrance. J'arrive a ma station. La technique est identique, on pousse et on pousse encore et fini par y arriver.



Le metro pekinois aux heures de pointes est une reelle experience en soi, j'ai essaye de prendre mon appareil pour faire une photo dans le wagon, je n'ai jamais reussi a atteindre ma poche.



Ensuite, un bus me permet de rallier le parc, le ticket coute 8c, nos transports en commun feraient bien d'en prendre de la graine et en une petite heure je rejoins l'entree du parc. Il s'agit d'un immense ensemble de lacs et de palais agrementes de nombreux ponts et passages. Si les palais se ressemblent toujours un petit peu tous, le parc quant a lui est vraiment unique. Du grand lac partent quelques canaux, les ponts qui les enjambent rivalisent de beautes et de charmes. Au detour d'un chemin, sous une pagode un groupe de personnes agees donnent une representation de danses traditionnelles, a la fin du spectacles ils invitent les spectateurs a se joindrent a eux, je n'ai pas le choix, un petit vieux me prend par la main et m'entraine dans la ronde. J'arrete la les commentaires a ce sujet, cela fait partie du secret d'etat. La seule info ayant filtrer c'est que les chinois ce sont bien marres, je crois qu'ils en rient encore.

L'apres-midi, apres un retour dans un metro a peu pres vide, je pars faire du shopping au Silk Market. Cette veritable caverne d'Alibaba propose a peu pres tout ce qui existe comme marques, cela va du sac Louis Vitton a la Rolex en passant par les calcecons Dolce Gabana et les t-shirt Tintin. C'est La Mecque de la contrefacon. Je flashe sur un Tshirt Nike, prix de depart 800 Yuans (80 euros), immediatement suivi de 600 Y parce que c'est moi on embraie a son dernier prix 500 Y parce que je suis belge. Je l'ache terai finalement 20 Y (2 euros) et c'est comme ca pour tout. Les vendeurs ne sont pas agressifs, ils sont "carnassiers", ce sont de reels predateurs, si on a le maleur de regarder un article, on est foutu, ils te prennent par le bras, te tractent dans l'echoppe et remplissent tes bras de toute leur collection. C'est marrant une fois, mais il doit y avoir une centaine d'echoppes a cet etage et il y en a 6. C'est dement ! Ce qui me fait le plus rire, ce sont les ricains qui se font plumer.

Le lendemain, c'est mon dernier jour a Pekin, le matin je ne rends a nouveau au Silk Market, ne croyez pas que c'est du masochisme, mais j'avais repere un truc qui me plaisait bien. L'ambiance est identique a la veille, j'y resterai de 9h a 15h30. J'adore le shopping, presque une heure de negociation pour un petit article. Ensuite, retour a l'hotel ou je mets a jour ces quelques lignes et cloture ma note d'hotel.

Ce soir, depart pour Xi'Ian, grande etape pour moi. Xi'ian est la ville d'arrivee de la route de la soie, elle commence sur la place St-Marc a Venise et traverse toute l'eurasie pour se finir devant la pagode de l'oie. Mon train demarre a 20h40 et il arrivera demain a 13h.

Merci a tous (sauf Antonio) pour vos commentaires et vos nessages, ils ne font super plaisir. Et surtout un immense merci a Vero et Vincent qui m'ont fait l'excellente surprise de m'envoyer des minis-films des enfants a la Fancy Fair. Plus que 8 dodos et la belle aventure est deja finie, pffffffff.

mercredi 6 juin 2007

La grande muraille

Aujourd'hui, c'est un grand jour, je me leve a 05h30 pour prendre le bus qui va m'emmener a la Grande Muraille.
A 07h00, c'est parti pour 3h de route.

Arrives sur place, nous devons recommencer la ceremonie des tickets en tout genres (quelle pompe a fric...) Ensuite, je me separe du groupe et prends un peu d'avance.Pour acceder a la muraille, il faut prendre un telecabine pourri qui avance a grand peine.

Enfin nous arrivons. La muraille est particulierement en ruine et elle court sur la crete des montagnes. Tous les 200 metres environ, une tour de guet. Le terrain est tellement accidente, que pour monter, je dois regulierement m'aider des mains. Les marches, font une quarantaine de centimetres et sont toutes inegales. Apres 15 minutes a ce rytme, je suis en nage, apres 30 minutes, je n'en peux plus et dois faire une premiere halte. La chaleur, l'abscence de vent et egalement la reverberation sur la roche rendent ces 10 km de marche particulierement sportifs.Mais le jeu en vaut la chandelle ! Quelle vue, quel panorama !

3h30 de marche! A la fin, un pont suspendu permet de franchir une petite riviere, ensuite, j'arrive au lieu de rendez-vous. Il me faudra attendre encore deux heures pour que les derniers arrivants rejoignent le bus. Quel souvenir, quelle experience !

Ensuite retour sur Pekin et la joie de ses embouteillages.

Je termine la journee en recherchant un resto que l'on ma conseille ou il semble possible de manger du toutou... J'y vais !

Pekin jour 2: Visite de la ville et du zoo

Leve a 7h00.


Apres un petit dejeuner infame a l'hotel, je vais me louer mon velo. Genial, la ville est vraiment faite pour les cyclistes. Toutes les rues et avenues sont bordees par des pistes cyclables.





Premiere etape, le temple du ciel. C'est un grand parc parseme de temples et de pagodes. Les chinois s'y adonnent a leurs loisirs favoris; gymnastique collective, chorales, jokari, badmington, danse, etc. Au detour d'un chemin, une petite clairiere dans laquelle se sont regroupes tout un groupe de misiciens. Ils jouent d'une espece de violon traditionnel, mais comme aucun d'eux ne joue le meme air, il s'en suit une cacophonie invraisemblable, on aurait dit un orchestre fou !





Ensuite, je remonte vers le nord de la ville pour aller au temple des Lamas. Il y a un paquet de touristes... A l'entree, deux feux permettent aux fideles de bruler des poignees de batons d'encens, le reste de la visite est un ensemble de temples boudiques plus charmants les uns que les autres. Malheureusement, la visite est ponctuee par les commentaires debiles des troupeaux de clic clac kodak; Je suis scie du peu de temps qu'ils restent sur un site, ca doit etre frustrant de ne pas pouvoir s'assoir pour ecouter les chants des lamas ou simplement s'extasier beatement devant la beaute de ces lieux. Je les plains...





Retour a l'hotel via la Cite Interdite et la place Tienanmen. Une fois arrive, je passe a la blanchisserie pour recuperer mes affaires.



Apres midi, visite du zoo de Pekin, 1h30 de velo pour y arriver au travers de gigantesques avenues. New-York peut aller se coucher, le royaume du gratte-ciel c'est la Chine ! Je n'en ai jamais vu autant ! Pour manger, je passe dans un fastfood chinois, pas mauvais, du riz et du canard laque.


Au zoo l'attraction majeure sont les celebres pandas. Ils ont toujours autant l'air de gros nounours. Je visite le reste du zoo, il n'est pas si nal que ca et ils ont une riche collection, tous les grands fauves sont presents ainsi que tous les animaux majeurs (elephant, rhino, etc.). Mais comme d'habitude, je n'apprecie qu'a moitie, decidement, c'est bete en cage ca me rend toujours dubitatif.





Ensuite, retour a l'hotel ou je rends mon velo, apres une douche reparatrice, je vais faire graver un dvd de backup pour mes photos. Ca me rassure, depuis le depart, je vis dans la hantise de perdre les 1188 photos et la quarantaine de minis films. Au soir, je pars a la recherche du marche de nuit, introuvable, pas grave, ce sera pour demain.

dimanche 3 juin 2007

Pekin jour 1: La cite interdite et la vieille ville

Apres etre descendu du train, je suis aspire par la maree humaine qui sort des souterrains de la gare. Pas facile de trouver l'hotel, finalement je decide de prendre un taxi vu que la station de metro est introuvable. Je regle l'hotel pour 4 nuits, despose mes affaires dans mon dortoir et vais a la banque. Des que le change a ete effectue, je me dirige vers les Hutongs. Ces vieilles ruelles etroites offrent la vue de Pekin telle qu'elle etait il y a une vingtaine d'annees. A l'aube des JO de 2008, la municipalite rase ces merveilleuses venelles et les remplace par des tours sans charme. Au detour d'une de ces ruelles, je decouvre un marche aux legumes. Une grande agitation regne entre les etales, les vendeurs crient, rabattent les clients, proposent de gouter l'un ou l'autre fruit. Tout n'est que couleurs, odeurs et cris. Ce petit marche typique a vraiment une ame et un charme oriental.

Pekin est une ville gigantesque et la population grouille vraiment de partout. Les trottoirs sont bondes de passants, les rues sont prises d'assaut par les autos, bus, velos, motos et cyclopousses.

Pour le midi, je me retrouve dans une cantine remplie de chinois, ca a l'air propre et si il y a beaucoup de monde c'est que ca ne doit pas etre trop mauvais. L'elaboration du menu n'est pas facile, qund le nom me semble joli, je dis oui sinon, je fait non non de la tete. Je n'ai aucune idee de ce que j'ai commande, peut etre rien que des desserts. La serveuse connait 5 mots d'anglais et elle l'apprend a l'ecole. A mon avis, elle ne doit pas etre la meilleure de sa classe. Mai bon, elle est sympa. Finalement, arrivent les plas commandes; un plat de viande de boeuf bouilli avec de la sauce aux cacahouetes, un plat de riz aux oeufs, des legumes bizarres et indetermines mais tres savoureux. Comme d'habitude, le repas est accompagne de the brulant.

Apres ce savoureux et plantureux repas, je pars pour la place Tienanmen en empruntant les Hutongs, ca rallonge un peu, mais c'est tellement joli. Apres 45 minutes de marche (ben oui, Pekin est immense) ponctuee par les hello de tous les commercants je debouche sur la place. Le seul qualitficatif que je peux donner est demesure. Elle doit pouvoir contenir deux ou trois fois la Place Rouge. Ses 40 hectares sont limites par d'impressionants batiments de style communiste au nord de la place, la celebre entree de la cite interdite et sa photo de Mao. Au centre, l'enorme mausolee de Mao , on dit que lors de grands evenements, la place peut contenir sans difficultes 1 million de personnes. Je remonte donc la place jusqu'a la porte pour visiter la cite interdite.

Il n'y a aucun doute, il s'agit vraiment de la demeure d'un empereur. Tout est harmonie, beaute et raffinement. Domage qu'il y ai autant de monde... Chaque vue est exceptionnelle, chaque batiment est un bijou et chaque cour renferme des merveilles. La plus simple des constuctions est a elle seule une oeuvre d'art.

Au fil de la visite, le ciel se couvre de plus en plus et l'atmosphere devient lourde et oppressante. A ma sortie de la cite, je me trouve au millieu de la place Tienanmen quand l'orage eclate, je n'ai que le temps de courir me plaquer contre une facade pour echaper au deluge. En quelques minutes, les rues sont sous eau, les vendeurs de parapluies sortis de je ne sais ou font fortune. Apres 1/2 heure, la pluie cesse, la ville est innondee et je reprends mon chemin en passant encore et toujours par les Hutongs. Dans une b0utique, je me laisse avoir et je m'achete une montre Brietling, 2 euros. En arrivant a l'hotel, je croise des francais qui etaient a Oulan Bator en meme temps que moi. Nous passons la soiree ensembles attables dans la rue devant une minuscule gargotte qui propose une variete impressionnante de brochettes (poulet, boeuf, legumes, oignons...), le tout accompagne par une Tzingtao locale.

samedi 2 juin 2007

Transmongolien Ulan Bator (Mongolie) - Jining (Chine) - Pekin


Transmongolien

17:00
Il me reste une heure avant le depart, j'en profite pour aller au marche noir et de m'y acheter deux paires de chaussettes (je dis ca juste pour ma chere filleule) 0,2 Euros !Ensuite, depart pour la gare, le train ne part qu'a 20h00, mais ici il vaut mieux etre a l'avance.

A l'heure prevue, le train entre en gare, le temps de donner son passeport et son ticket a la provodnitsa et de trouver sa place et le train demarre. Dans mon compartiment, nous sommes deux europeens, Frederic, un suisse partage mon compartiment, il vit depuis 12 ans a Oulan Bator et doit quitter tous les trois mois le territoire pour refaire un nouveau visa touristique. Bizarre, il fait du business de tout et pour l'instant, il exporte des Yourtes en suisse. J'ignorais qu'il existait un marche de la yourte mongole en Europe. En une heure, je suis ereinte d'entendre toutes les qualites et avantages de posseder une yourte chez soi. Mwouais, je lui ai fais comprendre que Val ne serait pas contente si j'en plantais une dans le jardin. Ensuite, je me couche avec comme toile de fond le coucher de soleil sur les premices du desert de Gobi.

Samedi 2 juin, 04h30 reveil a cause d'un arret du train. Nous sommes en plein desert de Gobi, le jour commence a se lever et par la fenetre la secheresse du paysage montre bien que ce desert est un des plus rudes au monde. Ce n'est pas un desert de dunes, mais il y a quand meme beaucoup de sable, le train roule tres lentement, +/- 40 Km/h nous devrions etre a la frontiere vers 08h00. La region est aride et desolee, mais de temps en temps, une yourte et quelques maigres troupeaux; des chevres, des chevaux et des chameaux.




8h35, nous voila au poste frontiere mongol de Zalin Uud. C'est parti pour les joyeusetes douanieres. Pour feter cet evenement, resage a l'eau froide, j'ai l'impression de m'epiler, mais bon, il etait temps.

09h45, voila je viens de terminer de completer mon 5e formulaire mongol. Le dernier etant le formulaire de sante et comme il etait redige en mongol et en chinois, j'ai copier sur un autre passager en esperant qu'il ne soit pas atteint d'une maladie trop grave.

10h40, nous n'avons toujours pas bouge. Nos passeports nous ont ete rendus, mais le train ne demarre pas. On attend, quoi ? Qui ? Pourquoi ? Combien de temps ? Tout cela fait partie des nebuleux mysteres douaniers.

11h35, Ca y est, nous avons demarre, direction le poste de douane chinois d'Erlian, 2 Km plus loins. On nous reprends nos passeports, nous completons des formulaires. C'est tres simple, les questions sont toujours les memes, nom, prenom, N de passeport et de visa, devises a declarer... Apres 1h30, nous bougeons enfin, le train se dirige vers l'atelier.

Lors du passage en Chine, l'ecartement des voies est different et donc, il est necessaire de chamger les boogies (les roues) du wagon. Nous sommes autorises a descendre du wagon pour contempler les operations. La chaleur commence a se faire sentir, mais un vent soutenu permet de la supporter assez facilement. Il est aassez amusant de noter la difference entre les deux pays; l'anarchie mongole et la rigeur chinoise. En Chine, tout est tres organise, un agent tous les 10m, alignes sur un trait rouge. Pas de papiers gras ni de plastiques qui volent. Ordre et methode!

16h00 Dans le train, la chaleur est insoutenable. Un etat de topreur s'est abbatu sur le wagon, plus personne ne bouge, plus personne ne parle. Chacun essaie de s'economiser le plus possible, les plus resistants dorment, les autres, suent et suffoquent dans cet enfer. La region traversee s'appelle la Mongolie Interieure; c'est une province chinoise riche en minerais et en charbon. Cependant, elle se trouve a la jonction du Gobi et du Taklamakan, deux des deserts les plus apres qui soient. Le paysage alentour est brule par le soleil, pas une ombre, pas une coline,. Ca fait des heures que l'on roule sur une plaine uniforme. De temps a autre nous croisons une bourgade fantomatique, noyee dans un rideau de poussiere et de sable.

17h30 Arret sans raison apparente dans une minuscule cite charboniere. L'air est toujours aussi lourd et les volutes de poussieres de sable sont renforcees par les suies de l'usine. nous suffoquons.

20h30, arrivee a Jiling, la chaleur tend a diminuer. La personne qui devait m'attendre sur le quai avec mon nom sur une pancarte n'est bien entendu pas la, je m'en doutais que cette agence etait foireuse. Je peste tout en cherchant dans la gare le bureau de cette salete d'agence. Au detour d'un couloir, je tombe sur les suedois avec lesquels je suis alle campe dans la yourte. Ils vont faire la file au guichet, je les suis resolu a me racheter un nouveau billet. Il reste 2 personnes avant moi quand un gars s'approche avec mon nom ecrit Gacen sur une feuille A4 (je suppose qu'ils ont du le traduire phonetiquement) il me tend mon billet, le train part dans 2h30. Genial, ca me laisse le temps d'aller prendre un pot avec les suedois.

Ne trouvant aucun bar, nous allons dans un resto. Super plat unique; nouilles avec toffu et legumes accompagne de biere et de the brulant. Nous partageons l'addition, j'en ai pour 20 Yuans (2 euros), cool !!!

Ensuite mini promenade pour retourner a la gare. Cette premier ville chinoise est vraiment depaysante et de la maniere dont nous sommes devisages, les europeens doivent etre une denree rare. Il est vrai que ce n'est qu'un toute petite ville, a peine huit ent mille habitant (presque un village quoi). Des que l'on s'arrete pour demander notre chemin, un attroupement se forme aussitot.

Dans la salle d'attente, un jeune qui apprend l'anglais a l'ecole est fier de pouvoir parler avec nous. Ca se termine par une serie de photos avec nous. J'ai l'impression d'etre une star !
Cette gare ressemble a toutes les autres gares du monde entier, la seule difference est que des dames de menage la nettoient constamment. Il faut dire qu'entre les crachats, les megots et les epluchures de graines en tout genre, la salle d'attente est assez pitoresque.

Transmandchou

23h30 Le transmandchou entre en gare, vite je file a la recherche de ma place.

Moi qui voulait du pitoresque, me voila encore une fois servi. Je suis le seul europeen du train, les suedois prennent le suivant. Chaque wagon contient 10 compartiments. Dans chaque compartiments il y a 2x3 places supperposees. Je partage donc ma "chambre" avec 5 chinois. Dans la couchette du dessous, un homme d'un cinquantaine d'annees, au dessus, une dame. J'ai la couchette la plus agreable, celle du milieu.

Mon sac a dos a ete case sous la couchette du bas, esperons que je trouverai tout le lendemain.

Reveil a 5h00. Dans le train il y a deja beaucoup d'activite. Les gens vont a la toilette, vont se laver, se font a manger et au passage crachent un peu partout; normal, ce sont les glaires du matin...

Dehors, il y a de la brume et elle m'empeche de faire de chouette photos de paysages. Essentiellement, nous voyons des rizieres et des verges. Je ne vois toujours pa la Grande Muraille alors que le guide me l'annoncait toute proche de la voie ferree.

6h15 A priori, le train ne suit pas le parcours decrit dans le Lonely Planet. La region est maintenant beaucoup plus accidentee et nous longeons la gorge d'une petite riviere. Les vues a la sortie de chaque tunnel sont splendides, sans cette mauite brume, les photos seraient de toute beaute.
Au fait, je n'ai toujours pa vu la Grande Muraille...


Les trains chinois bien que plus simples et plus fonctionnels que les trains russes sont beaucoup plus securisant. Je voyage parmis des famille avec des enfants et ca donne une athmosphere assez sereine.

7h30, nous roulons dans la banlieu de Pekin. L'arrivee n'est prevue que pour 9h00, ca donne une idee de la taille de la ville.