Me voici de retour apres ce sejour dans les steppes mongoles. Je viens de vivre une experience innoubliable tant au niveau de la decouverte de ces immensites qu'au niveau culturel. Voici en quelques lignes le resume de ces deux journees.
Leve a 07h00, il faut que je prepare mon sac. Petit dejeuner sommaire et petite douche. A 9h30, un minibus 4x4 nous attend devant l'hotel. Nous sommes 5 a prendre le depart. 1 couple de suedois, 1 ecossais, 1 canadien de Vancouvert et moi. Nous quitons la capitale vers le nord, il s'agit d'une zone legerement vallonee et recouverte de la fameuse prairie mongole. Apres une heure de route cahotique, nous arrivons au campement. Nous nous repartissons dans les ger (les yourtes) et prenons un premier the brulant.

A peine arrive, un orage eclate, genial... j'adore camper sous la pluie... Pour nous rechauffer, Aroug (ecriture aproximative de son nom) nous qllume une bonne flambee dans le poel. Nous sommes aussi enfume que mes chers omouls. Ensuite, il nous apporte un tre bon repas compose d'un plat unique de pates aux algues et a la viande sechee. Delicieux, si l'aspect est bizarre, la saveur est tres delicate et legerment epicee le tout accompagne de the brulant. Notre hote nous apporte les draps et les couvertures quand un second orage eclate, pas de bol.
Vers 14h30, une eclaircie! Ok, nous pouvons aller faire la ballade a cheval. Avec beaucoup de maladresse nous parvenons a enfourcher nos destrier (je manque de basculer de l'autre cote) et attendons le signal du depart. Bon ok, nous avons l'air de fameux zigotos a cote de notre guide. Qund nous sommes tous prets, Anoug lance un cri au cheval, donne un leger coup d'etrier et sa monture se met en marche docilement. A notre tour. J'ai beau faire des Yaaah ! Huuuue ! Dia ! Etc. Donner des coups d'etriers, rien ne bouge. Mort de rire Aroug vient donner un coup de cravache sur la croupe de nos chevaux et bon, ca avance quand meme.
Nous parcourons une grande vaste etendue herbeuse blotie entre deux escarpements rocheux. Le vent se fait de plus en plus fort et bientot une fine pluie nous transperce de part en part. Au niveau de la conduite des chevaux, je constate que nous ne maitrisons pas grand chose, a chaque arret de notre guide, nos chevaux stoppent a leur tour. Apres plus de deux heures, nous mettons pied a terre. Quel soulagement ! Les fesses et l'interieur des cuisses sont endolories et j'ai l'impression d'etre reste assis sur un camion citerne. Genial, je marche comme Klint Eastwood !
La pluie battant de plus belle et l'orage menacant, nous rentrons vers le campement. En chemin nous croisons un troupeau de Yaks, Ces sortes de vaches a poils longs sont tres petits et assez dociles. Les chevaux, habitues, accelerent l'allure. Pas au galop, non, simplement au petit trop. Je ne vous dis pas la sensation, amis de la fessee bonjour. A chaque pas du cheval, les fesses viennent battre contre la selle et tres vite, j'ai l'impression que je ne pourrai plus m'assoir pendant trois jours.
Enfin nous arrivons. Le souper nous est servi immediatement. Des pates aux poivrons et du the brulant, ca change... Le feu allume dans l'atre transforme la ger en veritable fournaise. Mais comme dehors le vent et l'orage redouble, nous n'avons d'autre choix que de rester a l'interieur. Un eclair tombant sur l'un ou l'autre endroit de la ligne eteint la maigre ampoule qui nous eclairait, aussitot, des bougies sont allumees; c'est magique !
Lors d'une breve accalmie, je me joins au canadien pour aller faire une petite ballade, un des chiens nous suis de bout en bout. Au detour d'un valon, nous croisons un chameau, il se laisse facilement approcher et photographier. Le soir tombant nous rentrons au camp et vers 21h00 c'est l'extinction des feux.
5h30 Reveil ! Petit dejeuner, tartines au beurre et the brulant. Il fait froid, mais le ciel est bien degage. Apres une petite marche dans les alentours je rentre vers le campement pour terminer mon paquetage. Le minibus est la qui nous attend. Nous empruntons une piste qui va nous ramener vers Oulan-Bator. Il nous faudra 4h00 pour faire les 40 Km nous separant de la capitale. Tout au long de la route nous decouvrons des paysages splendides, les alternances de couleurs et le contraste entre les prairies et la roche sont de toute beaute.

Comme vous le voyez, ce sejour en ger a ete plus calme que prevu. Je ne m'en plains pas. L'orage nous a limite dans notre decouverte, mais le simple bonheur de dormir dans cette ger et de profiter de la vie simple et rude de ces nomades etaient un grand moment du voyage. La traite du matin, les soins au chevaux, rassembler le troupeau etc. Comme nous sommes loins de ce qui nous est si indispensable. Mais tres souvent, au pied de la yourte traditionnelle se laisse apercevoir l'une ou l'autre parabole donnant la chance a ce peuple si authentique de decouvrir les bienfaits et les joyaux de notre culture. Ils sont fanas de Lost, Deseperates House Wife, etc (doubles en chinois).
Pfff c'est consternant!!!
Leve a 07h00, il faut que je prepare mon sac. Petit dejeuner sommaire et petite douche. A 9h30, un minibus 4x4 nous attend devant l'hotel. Nous sommes 5 a prendre le depart. 1 couple de suedois, 1 ecossais, 1 canadien de Vancouvert et moi. Nous quitons la capitale vers le nord, il s'agit d'une zone legerement vallonee et recouverte de la fameuse prairie mongole. Apres une heure de route cahotique, nous arrivons au campement. Nous nous repartissons dans les ger (les yourtes) et prenons un premier the brulant.

A peine arrive, un orage eclate, genial... j'adore camper sous la pluie... Pour nous rechauffer, Aroug (ecriture aproximative de son nom) nous qllume une bonne flambee dans le poel. Nous sommes aussi enfume que mes chers omouls. Ensuite, il nous apporte un tre bon repas compose d'un plat unique de pates aux algues et a la viande sechee. Delicieux, si l'aspect est bizarre, la saveur est tres delicate et legerment epicee le tout accompagne de the brulant. Notre hote nous apporte les draps et les couvertures quand un second orage eclate, pas de bol.
Vers 14h30, une eclaircie! Ok, nous pouvons aller faire la ballade a cheval. Avec beaucoup de maladresse nous parvenons a enfourcher nos destrier (je manque de basculer de l'autre cote) et attendons le signal du depart. Bon ok, nous avons l'air de fameux zigotos a cote de notre guide. Qund nous sommes tous prets, Anoug lance un cri au cheval, donne un leger coup d'etrier et sa monture se met en marche docilement. A notre tour. J'ai beau faire des Yaaah ! Huuuue ! Dia ! Etc. Donner des coups d'etriers, rien ne bouge. Mort de rire Aroug vient donner un coup de cravache sur la croupe de nos chevaux et bon, ca avance quand meme.

Nous parcourons une grande vaste etendue herbeuse blotie entre deux escarpements rocheux. Le vent se fait de plus en plus fort et bientot une fine pluie nous transperce de part en part. Au niveau de la conduite des chevaux, je constate que nous ne maitrisons pas grand chose, a chaque arret de notre guide, nos chevaux stoppent a leur tour. Apres plus de deux heures, nous mettons pied a terre. Quel soulagement ! Les fesses et l'interieur des cuisses sont endolories et j'ai l'impression d'etre reste assis sur un camion citerne. Genial, je marche comme Klint Eastwood !
La pluie battant de plus belle et l'orage menacant, nous rentrons vers le campement. En chemin nous croisons un troupeau de Yaks, Ces sortes de vaches a poils longs sont tres petits et assez dociles. Les chevaux, habitues, accelerent l'allure. Pas au galop, non, simplement au petit trop. Je ne vous dis pas la sensation, amis de la fessee bonjour. A chaque pas du cheval, les fesses viennent battre contre la selle et tres vite, j'ai l'impression que je ne pourrai plus m'assoir pendant trois jours.
Enfin nous arrivons. Le souper nous est servi immediatement. Des pates aux poivrons et du the brulant, ca change... Le feu allume dans l'atre transforme la ger en veritable fournaise. Mais comme dehors le vent et l'orage redouble, nous n'avons d'autre choix que de rester a l'interieur. Un eclair tombant sur l'un ou l'autre endroit de la ligne eteint la maigre ampoule qui nous eclairait, aussitot, des bougies sont allumees; c'est magique !
Lors d'une breve accalmie, je me joins au canadien pour aller faire une petite ballade, un des chiens nous suis de bout en bout. Au detour d'un valon, nous croisons un chameau, il se laisse facilement approcher et photographier. Le soir tombant nous rentrons au camp et vers 21h00 c'est l'extinction des feux.
5h30 Reveil ! Petit dejeuner, tartines au beurre et the brulant. Il fait froid, mais le ciel est bien degage. Apres une petite marche dans les alentours je rentre vers le campement pour terminer mon paquetage. Le minibus est la qui nous attend. Nous empruntons une piste qui va nous ramener vers Oulan-Bator. Il nous faudra 4h00 pour faire les 40 Km nous separant de la capitale. Tout au long de la route nous decouvrons des paysages splendides, les alternances de couleurs et le contraste entre les prairies et la roche sont de toute beaute.

Comme vous le voyez, ce sejour en ger a ete plus calme que prevu. Je ne m'en plains pas. L'orage nous a limite dans notre decouverte, mais le simple bonheur de dormir dans cette ger et de profiter de la vie simple et rude de ces nomades etaient un grand moment du voyage. La traite du matin, les soins au chevaux, rassembler le troupeau etc. Comme nous sommes loins de ce qui nous est si indispensable. Mais tres souvent, au pied de la yourte traditionnelle se laisse apercevoir l'une ou l'autre parabole donnant la chance a ce peuple si authentique de decouvrir les bienfaits et les joyaux de notre culture. Ils sont fanas de Lost, Deseperates House Wife, etc (doubles en chinois).
Pfff c'est consternant!!!
11 commentaires:
Salut Pierre,quelle aventure! Je me marre à lire tres histoires. J'espère que tu t'éclates à fond et que ton esprit a décroché. Besos de Antonio
Ton blog est génial. Les photos superbes. Dommage que tu ne publies pas toutes les jolies filles rencontrées.
Question tu as mal aux fesses pourquoi ? Tu prétends que c'est le cheval... moi je suis sûr que tu as rencontré un beau Mongole...
N'attrape pas une maladie. N'oublie pas que les capotes ce n'est pas réutilisable !
A moi, tu peux l'avouer. Tu t'es fait le chameau ?
Vas-y Pierre profite de toutes les secondes passées loin de la vie "normale". Car la vraie vie c'est ce que tu fais pour le moment.
Tu peux répondre à mes commentaires quand tu veux !
Heureusement que Valérie ne vient jamais sur le Blog !
;-)
salut Pierre,
quelle aventure! c'est avec beaucoup de plaisir et d'interêt que je lis tes récits.
Bravo pour ta détermination et le courage dont tu fais preuve.
Je te souhaite "bon vent" pour la suite( pas trop fort juste ce qu'il faut pour rafraichir....)
A bientot
Maryline
Merci pour ces commentaires, attendez la suite, je pense qu'elle ne sera pas triste.
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